Celui-là n'a rien à voir avec la guerre des clans....

Celui-là, c'est mon véritable roman. Celui que j'ai déjà fait un cahier et demi dessus et celui que je veux faire éditer plus tard.... Tadaam!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Voilà le prologue....



C’était l’hiver. Une froide nuit d’hiver. Dans un village, une maison était éclairée. Une seule. Il était tard. Presque minuit. Dans cette maison, une naissance se préparait. Et dans le champ voisin, des cavaliers galopaient, s’approchant à grands pas de la petite bâtisse. Arrivés au village, ils descendirent de leurs chevaux et continuèrent à pied. Dans la maison, l’angoisse était à son comble. Deux petits garçons étaient assis au bout du lit de leur mère et la regardait. Soudain, on frappa à la porte. Le père se leva.
- Qui est là ? demanda-t-il de sa voix puissante.
- Le général Miwa, sur ordre de l’empereur.
L’homme ouvrit prudemment la porte et laissa enter le général et sa garde rapprochée.
- Nous avons un médecin avec nous. Il va rester avec votre femme. Il faut que nous parlions.
- Que voulez-vous ?!
- Autre part.
Méfiant, l’homme consentit cependant à parler en privé avec le général :
- D’accord... Venez dans la pièce voisine.
Les deux hommes entrèrent dans une salle de petite taille qui servait à entreposer le peu de choses qui ne servait pas.
- Que se passe-t-il ? s’inquiéta le père de famille.
- Nous devons emmener vos enfants.
- Nos enfants ?! Mais pourquoi ?
- Pas tous, rassurez-vous.
- Vous voulez Sahyo et Noah, c’est ça ?!
- Non. Nous prendrons seulement le jeune Noah et le nouveau né. Vous lui donnerez un nom et nous l’emmènerons.
- Jamais !
- Bien sûr que si.
- Et pourquoi ?!
Un mélange d’indignité et de stupeur se mêlait dans ce ton : cet homme avait l’air bien sûr de lui !!!
- Parce qu’ils sont élus.
Dans la pièce voisine, un cri retentit. Le bébé était né. Dehors, le clocher sonnait. Il était minuit.

Le soleil était brûlant. Les chevaux avaient soif, les cavaliers étaient épuisés.
- Courage ! cria l’homme de tête. Nous arrivons !
En effet, ils débouchèrent bientôt sur une grande vallée. Sur les flancs des collines s’étalaient à perte de vue une grande forêt. Au creux de la vallée un fleuve coulait paresseusement, bordé d’une grande ville. Les soldats descendirent de leurs chevaux et entrèrent dans la cité. Ils marchèrent dans l’avenue centrale jusqu’au palais, laissèrent leurs chevaux à des palefreniers et entrèrent. Une servante accourut :
- Votre Altesse ! Vous voici de retour ! La réunion allait commencer !
Le guerrier de tête enleva son casque, laissant voir une longue chevelure noire coiffée en une queue de cheval haute. Ses beaux yeux de jais fixèrent la servante, puis il répondit de sa belle voix claire :
- Merci Iana. Dit aux gouverneurs que j’arrive.
- Qui allez vous convier à votre dîner ?
- Je te donnerai la liste dès que possible. Au fait, nous allons finalement le faire le jour même.
- Pourquoi ?
- Car nous devons révéler la prophétie et je pense que les concernés devraient s’habituer.
- Très bien.
Sur ce, le jeune homme entra dans le palais abandonnant ses gardes et sa servante.

¤*¤

- Derrière toi Noah!
Le jeune homme se détourna de l’individu qu’il venait d’assommer et donna un coup de poing dans la mâchoire d’un autre. Celui-ci laissa tomber son couteau et s’enfuit en courant.
- Merci grand frère...
- De rien Riku. Mais fait attention la prochaine fois.
Le jeune garçon se retourna vers sa jeune sœur et la regarda en souriant. Puis, il ébouriffa ses cheveux bruns, lui adressa un regard amusé de ses beaux yeux noisette et partit.
La jeune fille ramassa son ruban bleu, noua ses cheveux noirs et partit de l’autre côté sans accorder rien de plus qu’un regard dégoûté pour son agresseur qui gisait à terre.
Riku était une jeune adolescente de quinze ans et demi, qui vivait au palais impérial aussi loin que remontait ses souvenirs. Pourtant, elle n’avait jamais vu l’empereur. Elle était étudiante avec deux autres filles et cinq garçons : Mina, Sakura et Noah, son frère, Hasaga, Hanaru, Elio et Suké. Tous les huit étaient orphelins. L’orphelinat se trouvant au palais, ils avaient toujours vécu ici. Ils avaient tous à peu près le même âge : Mina, Elio et Noah avaient dix-huit ans, Suké et Sakura, dix-sept ans et Hasaga et Hanaru étaient des jumeaux de dix-huit ans. Ils étaient très soudés entre eux : leurs vies n’étaient pas faciles, et ils avaient besoin de pouvoir compter les uns sur les autres. Chaque jour, ils avaient sept heures de cours généraux, puis, pour les garçons, trois heures d’enseignement au kendo et aux arts martiaux, et, pour les filles, trois heures de cours de cuisine et tous le ménage de l’aile ouest, là où ils vivaient. Heureusement, ils avaient deux jours de repos durant lesquels ils pouvaient sortir se balader partout dans la ville.
Et c’est pendant l’un de ses jours de repos que cette histoire a commencé. Riku était parti en ville flâner le long des boutiques et avait rencontré deux hommes qui l’avaient attaquée. Son frère était heureusement intervenu et l’avait quelque peu sauvée.
Riku retourna au palais et entra dans le dortoir des filles. Il était cinq heures de l’après-midi. Elle s’assit sur son lit et se changea. Elle enfila un kimono léger et s’attaqua à ses devoirs du lendemain. C’est alors qu’elle remarqua une petite enveloppe posée sur une pile de livres. Curieuse, elle ouvrit la lettre et la lut. Voilà ce qu’elle disait :
Mlle Riku,
J’ai l’honneur de vous annoncer que vous allez rencontrer l’empereur aujourd’hui à 18h30 dans la grande salle. Un majordome viendra vous chercher à votre dortoir.
Respectueusement, Iana Tamizu.

Bouche bée, Riku relut plusieurs fois et s’assit sur son lit. A ce moment, deux filles entrèrent.
Mina était grande et avait de courts cheveux roux foncés lui arrivant juste sous les oreilles. Ses grands yeux verts balayèrent la pièce et s’arrêtèrent sur Riku.
Sakura était de taille moyenne, avec une chevelure blond vénitien lui arrivant aux genoux et de beaux yeux bleu ciel.
A côté de ses amies, Riku était plutôt petite, avait de longs cheveux châtains et de magnifiques yeux noirs. En gros, les trois filles se complétaient.
- Toi aussi ! s’écria Sakura en voyant la lettre dans les mains de son amie.
- Quoi ? demanda Riku.
- Nous en avons tous une, expliqua Mina. Nous trois et les garçons.
- Ça nous laisse une heure et demie pour nous préparer, fit Sakura. Il va falloir qu’on se dépêche.
Ses deux amies acquiescèrent. Les trois jeunes filles se préparèrent et attendirent. A 18h30, une servante vint les chercher :
- Suivez-moi, dit-elle.
La domestique les conduisit dans une grande salle où les garçons attendaient déjà. L’empereur, par contre, n’était toujours pas arrivé. Soudain, une porte s’ouvrit à l’arrière de la salle, et un jeune homme en tenue de combat, une serviette autour du cou, entra.
- Votre altesse ! s’écria la domestique qui avait accompagnée les trois filles. Vous auriez pu vous changer !
- Je ne voulais pas faire attendre mes invités.
Il se tourna vers les adolescents qui, ayant entendu le titre « altesse », s’étaient inclinés.
- Relevez-vous. Je vous ai fait venir pour la raison très simple qu’est la suivante : vous allez déménager. Vous allez vous installer dans l’aile Est du palais. Vous aurez également une servante personnelle et votre propre chambre. Vos affaires seront transportées dans vos nouveaux appartements et vous allez arrêter les cours. Sur ce ...
Il frappa dans ses mains et huit servantes jaillirent.
- Le dîner sera servit à 20 heures, les informa l’empereur.
Et il quitta la salle. Les adolescents, encore sous le choc, furent accompagnés dans leurs chambres respectives. Riku partit la première.
- A tout à l’heure, fit-elle aux autres.
Elle entra et retint son souffle. Elle venait de pénétrer dans la plus belle chambre qu’elle n’ai jamais vue. Au centre, trônait un lit à baldaquin somptueux. A droite du lit, une grande penderie en ébène verni. Et à gauche, une porte menant à une salle de bain spacieuse, carrelée de blanc avec une baignoire aussi grande qu’une piscine. Directement à gauche de la porte, un canapé de coin en satin d’une couleur de lait. A droite de l’entrée, une grande baie vitrée laissait voir un balcon. La chambre était recouverte d’une moquette or et les murs étaient d’une teinte ambre. Riku se tourna vers sa servante, et, les mots manquant pour décrire ce qu’elle voyait, elle parvint simplement à dire :
- C’est magnifique.
La servante ne tint pas compte de l’émotion de la jeune file et déclara simplement :
- Je m’appelle Ilia et je suis chargée de m’occuper de vous. Pour le dîner, je viendrais vous aider à vous habiller et à vous coiffer à 19h30. Je suppose que vous connaissez l’étiquette ?
- Oui...
Etant donné qu’elle vivait au palais impérial depuis toute petite, il était logique qu’elle connaisse les règles de vie....
- Très bien. Avez-vous des questions sur le palais ou sur ce que vous venez de voir?
- Oui...
- Je vous écoute.
- Nous sommes passés devant une gigantesque porte gardée. Qu’est-ce que c’était ?
- La chambre de l’empereur. Elle est contiguë à la votre.
- Pourquoi nous ?
La domestique n’eut pas l’air de comprendre :
- C’est-à-dire ?
- Heu... pourquoi mes amis et moi ?
- Il semblerait que ce soit à cause de la prophétie des huit dieux de Tsuhomé. Autre chose ?
- Non, répondit Riku, je pense que c’est bon.
- Très bien. Vous avez accès à la bibliothèque. Elle se trouve juste en face de votre chambre. Je reviendrais donc vous voir à 19h30. Vous pouvez aller dans les chambres de vos amis et partout ailleurs dans le palais. A tout à l’heure.

[1ère partie, mon post est trop long sinon.... =_="]

[2ème partie ^^]

Sur ces mots, elle partit. Riku passa cinq minutes à contempler sa nouvelle suite et à ranger ses affaires, puis sortit à son tour. Elle marcha dans le palais, allant un peu partout, visitant.
Elle découvrit qu’il y avait beaucoup plus de pièce qu’elle ne l’aurait jamais imaginé. Tout était ordonné. Dans les salles et dans les couloirs, les objets étaient posés sur des tables de verre ou de bois et rien n’était à même le sol. La jeune fille fit le tour de la grande résidence (si on pouvait appeler ce palais ainsi) en passant par le plus d’endroit possible. Elle put jeter un coup d’œil dans la cuisine d’où s’échappait un délicieux parfum de pâtisseries, brioches à l’orange et compagnie. Elle découvrit vite que tous les couloirs revenaient un jour dans le grand hall.
Alors qu’elle y repassait pour la énième fois, elle regarda la grande pendule : 19h25.
Il fallait qu’elle retourne dans sa chambre !
Elle se mit à courir un peu partout. Mais le palais était trop grand ! Elle était perdue ! Elle commençait à s’affoler, quand soudain, elle heurta quelqu’un. Elle tomba à la renverse sous le choc, alors que l’autre fut à peine secoué. Elle releva la tête et poussa un cri de stupeur.
- Qu’y a-il ? demanda l’empereur. Tu es perdue ?
- Ou... Oui... Je désolée, balbutia-t-elle.
- Il n’y a pas de mal. Je vais te raccompagner. Quelle est ta chambre ?
- Celle qui est à côté à la votre...
- Ah... la chambre d’or. Allons-y. Ilia va se faire un sang d’encre sinon.
Il se mit à marcher. Riku le suivit en trottinant pour rester à sa hauteur.
- Votre altesse ?
- Tu peux m’appeler Kenji, Riku.
- Je préfère votre altesse...
L’empereur lui lança un sourire étincelant :
- Dans ce cas... c’est comme tu veux ! Que voulais-tu me demander ?
- C’est que vous... heu... vous faites... jeune... enfin je veux dire...
- Tu veux savoir mon âge ?
- Heu... oui, en fait...
- J’ai dix-huit ans dans deux jours, le 8 octobre. Toi, tu as quinze ans et demi, c’est ça ?
- Oui... J’aurais seize ans le 1er janvier...
L’empereur hocha la tête. Puis il s’arrêta devant la salle gardée.
- Nous sommes arrivés. A tout l’heure.
Il tourna les talons et entra dans sa chambre. Riku pénétra dans la sienne. Ilia accourut aussitôt :
- Vous êtes en retard ! Que s’est-il passé ?
- Je me suis perdue...
Ilia soupira.
- Vous avez retrouvé votre chemin, c’est le principal.
- Oui...
- Quelle robe voulaient-vous mettre ?
- Je ne sais pas...
La jeune fille s’approcha de la grande armoire et sortit un kimono au hasard. La tunique était magnifique et Riku se demanda comment d’aussi belles choses pouvaient exister...
- Celle-ci...
- Bien.
C’était une belle robe longue en tissu souple et fin avec d’amples manches. Des fleurs de prunier de couleur blanche ornaient le kimono d’un bleu indigo magnifique et un léger voile doré tombait des manches.
Ilia la prit et aida la jeune fille à l’enfiler. Puis elle fit quelques retouches pour que la tenue soit parfaite et entreprit de coiffer la longue chevelure châtaine de l’adolescente.
A vingt heures, Riku sortit de sa suite avec un chignon souple couronné de deux grandes mèches souples et ondulées. Deux baguettes soutenaient la coiffure et la servante lui avait légèrement rougit les lèvres. Le tout était d’une beauté éblouissante. Lorsqu’elle entra dans la salle à manger où les autres attendaient déjà, tout le monde se tut. L’empereur se leva et l’accompagna à sa place, à droite de son propre fauteuil. Riku regarda ses amis. Eux aussi étaient sur leur trente et un. Sakura portait un kimono rose pâle et Mina un rouge. Les garçons portaient des costumes de cérémonie noirs et l’empereur avait revêtu une tenue or avec un grand dragon sang.
- Nous t’attendions Riku, fit-il.
- Je suis désolée d’être en retard...
- Ce n’est pas grave. Que le repas commence !
Aussitôt, des cuisiniers jaillirent de partout, apportant les mets les plus fins.
- Bon appétit !
L’empereur commença à manger, bientôt imité par les adolescents affamés. Au bout d’un moment, Riku se tourna vers le monarque :
- Qu’est-ce que la prophétie des huit dieux de Tsuhomé ?
- C’est une prophétie très ancienne. Elle dit que celle qui a le pouvoir de sauver le monde sera la prêtresse de Tsuhomé. Elle naîtra le 31 décembre à minuit pile, autrement dit le 1er janvier. Avec l’aide des huit dieux élémentaires, elle devra sauver le monde de son plus grand ennemi. C’est également la raison pour laquelle vous êtes là.
- Nous sommes les huit dieux, c’est ça ? demanda Suké.
- Pas exactement.
- Mais alors...
- Après le dîner.
Lorsqu’ils eurent rempli leurs estomacs, les desserts arrivèrent et Riku crut qu’elle n’allait pas pouvoir encore manger quoi que ce soit.
A la fin du dîner, l’empereur sortit et les jeunes gens le suivirent. Il les fit entrer dans un petit salon où de confortables fauteuils les attendaient. Ils s’installèrent et attendirent que le souverain prenne la parole.
- Comme je vous l’ai dit tout à l’heure, vous n’êtes pas exactement les huit dieux. Parmi les trois filles, il y a la prêtresse de Tsuhomé.
- Mais alors, fit Noah, qui est le huitième dieu ?
- Moi !
L’empereur ne put s’empêcher de sourire devant l’air béa des adolescents.
- En voilà la preuve...
Il se mit à défaire sa tunique (ce qui fit rougir les filles), et fit tomber la manche droite, laissant découvrir un petit tatouage sur son omoplate. C’était un joli signe. Ou plutôt un dessin.
- Il représente le Feu. Je suis né avec. Maintenant que je vous ai montré le mien, à vous de me montrer les vôtres.
Lentement, les jeunes gens obéirent et dévoilèrent leurs tatouages.
Suké releva sa manche gauche et les autres purent voir un petit dessin sur son avant bras.
- La Terre, murmura l’empereur.
Hasaga souleva ses cheveux mi-longs laissant voir un petit tatouage sur la nuque.
- Le Ciel.
Hanaru dégage le col de sa veste. Le long du côté droit du cou, un petit symbole.
- L’Air.
Elio défit sa veste et sa chemise. Un petit tatouage apparut sur son torse musclé.
- L’Eau.
Mina releva sa robe. Le long de la jambe droite courrait un petit dessin.
- Le Soleil, le Jour, la Lumière, comme tu veux.
Noah leva sa chemise. Sur son abdomen, un joli symbole.
- La Lune, la Nuit, l’Ombre, à ta guise.
Sakura repoussa ses longs cheveux blonds et laissa voir un petit tatouage derrière l’oreille.
- La Vie, le Corps, la Mort. (cet enchaînement est un peu monotone…)
Tout le monde se tourna vers Riku. Celle-ci montra du doigt une ligne de sa hanche droite au côté gauche de sa nuque, où apparaissait une tête de dragon.
- Tsuhomé...
- Qu’est-ce que ça signifie ? demanda Noah.
- Ça veut dire que la prophétie se réalise. Riku est la prêtresse. J’ai cité les noms de vos éléments lorsque vous m’avez montré vos tatouages. Chacun d’entre nous est une partie de l’âme de Tsuhomé.
Devant l’air d’incompréhension totale des adolescents, l’empereur dut apporter quelques précisions supplémentaires :
- A la création du monde, Tsuhomé a créé huit dieux élémentaires nécessaires à la survie de notre planète : Eau, Feu, Terre, Air, Ciel, Lumière, Ombre, et les trois dernier vont ensemble, Vie, Corps et Mort. Mais je suppose que vous le savez déjà. Il a été prédit qu’un jour, les dieux reviendront sous une apparence humaine, ainsi que la dernière partie du Dieu des dieux : son âme. Chacun d’entre nous porte le nom et le signe d’un des dieux. Nous sommes nés avec notre tatouage et il est impossible de le reproduire, ou de l’effacer. C’est ainsi.
- Donc, se risqua Mina, nous sommes immortels, comme les vrais dieux ?
- Non. Lorsque nous aurons accompli notre tâche, les dieux mourront en même temps que nous, à la fin de notre vie, et regagneront leur domaine céleste. Mais ils peuvent mourir maintenant, si l’un de nous rend l’âme. Nous avons juste leurs pouvoirs.
- Quel sera notre ennemi ? demanda Riku d’une petite voix.
- Un dieu. Le dieu du Mal. Tsuhomé l’a exilé du royaume des dieux il y a des millions d’années. Mais il a trouvé le moyen de se venger. Comme nos dieux, ou « nous », il s’est matérialisé sous forme humaine avec le projet de détruire le monde. Mais pour ça, il faut d’abord qu’il élimine Tsuhomé, la prêtresse, Riku.
- Est-il fort ? s’inquiéta Hasaga.
- L’équivalent de Tsuhomé, autant dire oui, très. De plus, il risque d’agir en douce. Nous sommes en guerre contre un ennemi discret.
- Pourquoi Tsuhomé l’a-t-il mis de côté ? interrogea Sakura.
- Car il considérait qu’il serait un danger pour les humains. Nous étions assez sauvages comme ça.
Pendant les cinq minutes qui suivirent, personne ne parla. Chacun réfléchissait et digérait les paroles de l’empereur en même temps que son repas.
Puis, Riku se leva :
- Je vais me coucher, bonne nuit.
- Je t’accompagne, murmura l’empereur. Bonne nuit, fit-il aux autres.
Et les deux jeunes gens sortirent. Ils marchèrent dans les couloirs jusqu’à leurs chambres. Lorsqu’ils arrivèrent, Riku posa la question, ou plutôt une des questions, qui la démangeait :
- Où son les chambres des autres ?
- Un peu plus loin. Mais pas très.
- Bonne nuit votre altesse.
- Bonne nuit prêtresse.
- Je préfèrerais Riku.
L’empereur laissa échapper un sourire. Sans un mot de plus, il entra dans ses appartements et referma la porte derrière lui. Riku resta un moment sans bouger, puis elle rentra à son tour dans sa chambre. Là, elle se changea, se coucha et s’endormit aussitôt.
Peu de temps après, elle se réveilla en sursaut, quelque chose de froid contre sa gorge.
- Pas un geste, ou tu es morte.

WOAH
C trop bien je veux la suite je veux la suite ! Ca atteind le niveau d'ecrivain aguerri ! (pas au niveau de la guerre des clans par contre ni d'a la croisee des mondes mais cest quand meme genial ! )

Mici ^^ Ca me fait trop plaisir Voilà la suite ^^

Chapitre 2 (1ère partie)

Riku ouvrit lentement les yeux. Un homme était penché au-dessus d’elle et lui plaquait un couteau contre la gorge.
- Puisqu’on est que tout les deux, on va s’amuser un peu...
Il commença à défaire les boutons de la chemise de nuit de la jeune fille.
« Au secours !!! », pensa-t-elle.
Comme un écho à ses pensées, la porte s’ouvrit à la volée et plusieurs personnes entrèrent. L’homme de tête ouvrit la lumière. Finalement, ils n’étaient pas tant que ça : l’empereur, ses longs cheveux noirs noués en une natte lâche, Noah, Suké, sa courte tignasse brune ébouriffée, et Mina, l’air affolé.
A l’arrivée de tout ce monde, le mercenaire raffermit sa prise sur son poignard.
- Pas un geste, ou elle ne revoit pas le jour !!!
Noah serra les poings. L’empereur s’avança.
- Laissez-la.
Riku remarqua qu’il avait une épée dans la main. Un sabre, pour être précis. Le manche était creusé dans du bois et un ruban noir pendait, accroché au-dessus de la garde de l’arme.
- Vous avez entendu ?! Pas un geste !!!
- Vous plaisantez.
Soudain, l’homme lâcha son couteau en criant :
- Ouille, ouille !!! C’est chaud !!!
Instantanément, l’empereur s’élança. Il eut un rapide mouvement du poignet, puis l’homme s’effondra à terre, non sans abattre son couteau récupéré. Riku ressentit une vive douleur au niveau de l’avant-bras et laissa échapper un petit cri. Noah se précipita sur elle :
- Ça va ?!
- A peu près, répondit la jeune fille, pâlissant en découvrant le sang qui coulait de sa blessure.
- Sakura peut la soigner, l’informa l’empereur.
Aussitôt, le jeune homme sortit de la pièce en courant, suivit de près par Mina et Suké. Riku regarda sa blessure, une profonde entaille, et sentit les larmes lui monter aux yeux. L’empereur s’assit à côté d’elle. Tout à coup, elle s’écroula dans ses bras et se mit à pleurer.
- J’ai... j’ai... eut si... si peur..., sanglota-t-elle.
Le jeune homme la serra contre lui en lui caressant les cheveux tendrement.
- C’est fini...
C’est alors que les trois adolescents débarquèrent dans la chambre en portant une Sakura à moitié endormie. Ils la balancèrent sur le lit.
- Soigne-la ! s’écria Noah.
Sakura bailla, puis se pencha sur Riku et lui prit le bras. La jeune fille sentit une douce chaleur l’envahir. Elle regarda l’endroit de sa blessure, mais il ne restait rien.
- C’est moi qui ai fait ça ?! demanda Sakura.
- Oui ! s’exclama Noah. Tu es géniale !!!
- Bon, fit-elle en baillant à s’en décrocher la mâchoire, je retourne dormir, moi...
- On t’accompagne, ajoutèrent en cœur les trois compères.
Et ils partirent, laissant de nouveaux Riku et l’empereur seuls. C’est à ce moment que l’adolescente se rendit compte qu’elle était toujours accrochée à Kenji. Au lieu de se dégager, elle le serra encore plus fort. Il ne fit pas un geste, à part lui rendre son étreinte. Ils restèrent comme ça une dizaine de minutes, puis elle sentit le sommeil la gagner. Cinq minutes plus tard, toujours pelotonnée contre l’empereur, elle dormait.

Je dirai exactement comme Nuage brulant : Whaou^^^^^^^^^^^^^
C'est trop cool, la suite! La suite! La suite! La suite! VITEEEEEEEEEEEEEEEE!!!!!!!!!!!
T'a un vrai talent^^