Je marche seul.

En cet après-midi d’hiver, la neige tombait drue. Chaque parcelle de la forêt était blanche, recouvert d’une épaisse couche de neige blanche. Les flocons étaient gros, et le froids intense. Et comme toujours et depuis des générations, la rivière, où du moins la partie entourant le camp de la Rivière, est gelée. En cette saison, les rhumes florissait comme les fleurs poussent belles au printemps. Et de nombreux petits en étaient atteints.
Dans la neige, des traces de pas s’enfonçaient régulièrement. Les moins récentes n’étaient déjà plus, et les plus fraîches s’effacer déjà. Au milieu d’un chemin, une flaque d’eau trancher avec la neige environnante, commençait à ce transformé en glace. Au loin, une fine silhouette se déplacer avec grâce et élégance. Une dense fourrure noire marron dansait au grès du vent.

C’était un chat. Une femelle, pour plus de détails. Le félin leva la tête vers le ciel étoilé. Ce n’était que l’après midi, mais la nuit était déjà là, prête à engloutir l’univers dans ses ténèbres. Quelques part, loin dans la voute céleste, le Clan des Etoiles les surveille tous. Elle baissa la tête. Bien des questions se posaient dans son esprit. Etait t’elle une bonne chef ? Ou au contraire, son clan la détestait t’il ?... Elle se savait, car on le clan des Etoiles lui a dit, sage, courageuse et bonne meneuse. Mais malgré tout, elle se demandait…

La température était en chute libre, et le félin tremblotait sous son épaisse fourrure. Elle sortit d’un chemin, et s’enfonça dans les fourrées. Sous ses pas, l’herbe craquait. Autour d’elle, s’était comme si la forêt était plongée dans un long sommeille. Silence. Seul quelques oiseaux chanter encore, mais tellement doucement que seul les animaux de la forêt peuvent entendre leurs chants. Une souris se fait entendre. Mais le félin, imperturbable, continue sa route, un léger pincement au cœur. En cette saison, le clan manqué cruellement de nourriture. Même elle se privait de nourriture, de temps à autre.

Devant un cours d’eau elle souffla enfin. Elle était devant la rivière qui la séparé de son clan. Elle sourit, pour la première fois depuis ce matin. Le vent soufflant dansait avec sa fourrure. Ses yeux étincelaient de malice. Elle se plaqua au sol. De l’autre côté, ce sont les territoires du clan du Tonnerre. Elle reste immobile, devant la rivière gelée. Elle se déplace lentement, silencieusement, gracieusement. Elle saute alors sur un lapin maigre comme un clou, et, avec peine pour cette proie famélique, l’achève d’un coup de griffe.

Le félin jette un regard en arrière, et enterre sa proie dans la neige. Elle reste cependant là, la fourrure voletant au vent. Elle ferma les yeux. Seul son clan compte. Jamais elle ne fera quelques chose qui pourrait nuire ne ce-r-est-ce qu’à un seul de ses membres. Elle pivota sur elle-même. Ses oreilles frémirent. Un bruit. Une odeur. Un chat(te). Elle sauta sur ses pattes, retint sa respiration et resta sur ses gardes.