Dans la nuit noire, sans lune, des formes sombres se découpaient dans le ciel illuminé par les étoiles. Trois chouettes. L'une d'elles était un petit duc des montagnes, l'autre était un effraie, puis la dernière: une chouette lapone. Elles se posèrent sur un sapin et l'effraie déclara, à voix basse:
"C'est là."
La chouette lapone se posa sur une patte et, de l'autre, fit tomber délicatement un petit oisillon. Devant eux s'étendait un nid de chouettes effraies. Dans la pénombre de la nuit, des yeux clignèrent, dans l'obscurité; apparemment intrigué.
Les trois chouettes décollèrent, laissant le poussin, et partirent aussi vit qu'ils étaient venus....
*
CHAPITRE PREMIER:
"Plus haut les ailes!" faisait une chouette effraie, en observant une jeune harfang décoller en zigzaguant.
La jeune chouette se concentra et poussa fort avec ses ailes; elle s'élevait dans les airs. Déjà elle sentait un coussin d'air sous ses régimes. Son plumage était blanc, typique des harfangs, ses yeux, améthyste.
"C'est bon! Essaye de monter plus haut."
"Continu!"s'égosillait un poussin, à s'en arracher le bec, visiblement admiratif.
Il s'appelait Peeve, chouette effraie, lui aussi, son visage en forme de cœur blanc et ses yeux encore très sombre, le distinguait plus que les autres poussins de la nichée. Son plumage était encore un duvet doux et bien entretenu. En fait; où était la jeune chouette, c'étaient tous des chouettes effraies! Et, comme par hasard, elle était le seul harfang. Son père ne lui avait seulement expliquer que, en étant petite, elle avait été trouver par Suja, son frère. Mais en fait, elle avait l'impression qu'il ne lui disait pas tout. La jeune harfang, elle, s'appelait Sarone.
"C'est bon, repose-toi" dit son père.
Elle redéscendit en piqué et, avant d'avoir pus en placer une, Peeve s'écria:
"Papa! Papa! Je peu voler, moi aussi?"
Sarone répondit à la place de son père:
"Tu ne peu pas, Peeve, tu es loin d'être
apte au vol! Mais ça viendra, ne t'inquiète pas, mais soit patient!"
Peeve s'éloigna en ronchonnant contre Sarone et ses grand mots.
"Tu l'as remis à sa place!" s'écria un autre poussin: Neige. Neige était, pour Sarone, l'individu le plus méchant.
"Je peu me passer de tes remarques!" rétorqua Sarone, peu amical.
"Hola, vous deux!" retentit la voix de leur père qui s'était éloigné. "Neige, à chaque fois que tu ouvres le bec, tu es obliger de faire des remarques déplaisantes?"
Il s'éloigna sans demander son reste et Sarone, de son côté, conclu d'incendier Neige s'il embête encore Peeve.
"Je peu aller chasser?" demanda Sarone, histoire de changer de sujet.
"Si tu veu."
Elle décolla et gagna de l'altitude. Soudain, un coeur rapide retentit dans ses oreilles:
Un campagnol!Elle vit sa proie et fondit sur elle, sans réflechir, et la saisi entre ses serres. Elle l'acheva d'un bon coup de bec et repartit en direction du nid. Quand il fut en vu, elle appella:
"Papa! Papa! Regarde j'ai attraper ma première proie!"
En effet, il sortit et leva les yeux.
"Redescend, que je vois ça." dit-il simplement.
Elle descendit et lacha le rongeur juste devant lui.
"Tu te débrouille bien!" fit-il ravi.
Peeve arriva en piallant et regarda le campagnol au pieds de son père.
"Tu as attrapé ça?" demanda-til
Sarone hocha la tête.
"Wahou! Je pourrais en manger?"
"Peeve!" cria sa mère.
"Maman! Maman! Elle a attrapé un campognal!"
Un
campagnol." rectifia-t-elle.
"Elle prête pour sa Cérémonie Solitaire, je croit." fit remarquer son père.
Et...............................